Les députés européens du groupe Renew Europe ont approuvé aujourd’hui, lors d’un vote au Parlement européen, la toute première législation de l’Union européenne spécifiquement dédiée au bien-être et à la traçabilité des chats et des chiens.
Le commerce de chiens et de chats au sein de l’Union a connu une forte croissance ces dernières années, avec une valeur annuelle estimée à 1,3 milliard d’euros. Toutefois, les règles divergent d’un État membre à l’autre, ce qui laisse place au commerce illicite et aux mauvais traitements.
Le projet de règlement, suivi par Michal Wiezik (Renew Europe) en tant que rapporteur fictif, vise à lutter contre le commerce opaque des animaux de compagnie. Il prévoit l’identification obligatoire par puce électronique, l’enregistrement dans des bases de données nationales, ainsi que de nouvelles normes minimales de bien-être pour les éleveurs, vendeurs, refuges et familles d’accueil.
Déclaration de Michal Wiezik, député européen: « Nous œuvrons à la mise en place de normes européennes qui protègent le bien-être de nos animaux les plus chers et qui rétablissent la confiance des citoyens dans le marché des animaux de compagnie. Il est de notre responsabilité d’instaurer des standards minimaux pour améliorer le bien-être animal et rendre les abus aussi difficiles que possible, tout en protégeant davantage les droits des consommateurs. Les citoyens attendent de l’Union européenne qu’elle s’attaque au commerce illégal et assure une traçabilité complète, et c’est précisément ce que nous avons accompli aujourd’hui. »
À mesure que le processus législatif progresse, Renew Europe continuera de plaider en faveur d’une réglementation stricte afin de mettre un terme au « Far West » des ventes d’animaux en ligne et de garantir la traçabilité non seulement des animaux vendus, mais de tous les chats et chiens présents sur le territoire de l’UE. Renew Europe a également proposé un soutien accru aux refuges et aux structures responsables des animaux errants, et ouvert la voie à une future « liste positive » visant à limiter les espèces autorisées comme animaux de compagnie dans l’UE, avec des dérogations ciblées pour les chiens de la police, de l’armée et d’assistance.
Alors que plus de 60 % des ventes de chats et de chiens ont désormais lieu en ligne, souvent via des sources peu fiables, ce règlement apporte un cadre nécessaire à un marché longtemps marqué par les abus et la négligence.
Michal Wiezik a conclu: « La politique européenne en matière d’animaux de compagnie s’attaque enfin sérieusement au problème. » |