L'UE doit agir face aux violations des droits de l'homme commises par Israël

Auteur : Hugues Stéphane Beaudouin

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Israel Gaza Int law

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont réunis à Bruxelles pour discuter des conclusions de l'examen de l'accord d'association UE-Israël, demandée par la Haute Représentante Kaja Kallas. Cette évaluation indique qu'Israël a violé plusieurs dispositions de l'article 2 de l'accord.

L'article 2 de l'accord d'association stipule clairement que les relations bilatérales « sont fondées sur le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques », ce qui constitue un « élément essentiel » du traité.

La révision du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) fait état de multiples violations graves, notamment le blocus de l'aide humanitaire, des frappes militaires contre des hôpitaux, des déplacements forcés de populations palestiniennes et des détentions arbitraires. Compte tenu de ces violations avérées, le groupe Renew Europe appelle le Conseil à activer l'article 79 de l'accord d'association. Cette disposition prévoit des mesures applicables lorsqu'une partie manque à ses obligations, notamment en matière de droits de l'homme.

Nous appelons également le gouvernement israélien à prendre d'urgence des mesures pour donner suite aux conclusions du rapport, notamment en rétablissant l'accès à l'aide humanitaire pour la population de Gaza, en cessant les bombardements d'hôpitaux et d'établissements médicaux et les déplacements forcés de population, ainsi qu'en mettant fin aux arrestations massives et aux traitements dégradants des prisonniers.

« L'Union européenne ne peut fermer les yeux sur des violations aussi graves des droits fondamentaux. Nos valeurs et notre crédibilité internationale sont en jeu », déclare la députée européenne Renew Hilde Vautmans (Open VLD, Belgique), députée européenne Renew, coordinatrice de la commission des affaires étrangères.

Concernant les conclusions du Conseil des affaires étrangères de l'UE, Hilde Vautmans a déclaré :

« Nous attendons du dialogue annoncé avec Israël sur le respect de l'article 2 de l'accord d'association qu'il soit ferme et axé sur les résultats. Cela ne saurait constituer le début d'une conversation ouverte et sans fin.

Les discussions concernant la révision juridique doivent servir de levier, non seulement à un engagement diplomatique, mais aussi à une action urgente et à des changements tangibles sur le terrain. Cela signifie : un accès humanitaire immédiat et sans entrave à Gaza, la fin des souffrances civiles – y compris la libération des otages – et le plein respect du droit international humanitaire. Nous devons constater des améliorations immédiates, concrètes et profondes, tant à Gaza qu'en Cisjordanie.

Ce à quoi nous assistons aujourd'hui à Gaza n'est pas seulement une tragédie humaine. C'est un échec collectif de notre part, la communauté internationale. Si rien ne change à très court terme, des sanctions ciblées de l'UE deviennent inévitables : contre les responsables gouvernementaux responsables, contre ceux qui bloquent l'aide humanitaire, contre les soutiens financiers des colonies illégales."

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