
Le groupe Renew Europe salue le plan d’élargissement présenté aujourd’hui au Parlement par la commissaire Marta Kos. Ce plan témoigne des progrès substantiels accomplis par plusieurs pays candidats à l’adhésion à l’Union européenne, du Monténégro à l’Ukraine.
Ces pays accomplissent le travail de fond, certes difficile mais indispensable, pour unir l’Europe, et nous en bénéficions tous, souligne l’eurodéputé Petras Austrevivius (Liberalų sąjūdis, Lituanie) :
« Nous félicitons la Commission européenne pour son analyse réfléchie et objective des perspectives d’élargissement, qui est également encourageante. La situation géopolitique actuelle exige que l’Europe poursuive son unification et renforce sa puissance économique et politique. Un élargissement fondé sur les mérites et les réalisations de chaque pays est la solution. »
L’eurodéputée Hilde Vautmans (Open Vld, Belgique) ajoute :
« Si nous voulons renforcer la position géostratégique de l’Europe, l’élargissement est essentiel – notre histoire récente l’a prouvé. Les pays baltes et la Pologne montrent l’exemple en soutenant l’Ukraine et en défendant nos frontières extérieures. Ils sont la preuve vivante que l'élargissement nous a rendus plus forts. Mais nous ne pouvons pas nous élargir à nouveau sans une réforme de l’Union. Cette nouvelle étape d'élargissement ne réussira que si nous mettons fin à la paralysie des vetos nationaux. Nous ne pouvons pas nous permettre d'élire de nouveaux Orbán.
Le groupe Renew Europe soutient depuis longtemps que les processus parallèles d'élargissement et de réforme de l'Union doivent aller de pair, et le rapport Gozi, adopté le mois dernier au Parlement européen, a réaffirmé ce principe.
Le député européen Sandro Gozi (Mouvement Démocrate, France) conclut :
« L'élargissement signifie la réforme, tout simplement. Si la Commission et le Conseil sont incapables d'entamer ce débat, nous manquons de sincérité envers les pays candidats et envers nous-mêmes. La demande du Parlement européen est très claire, comme en témoigne l'adoption de mon rapport le mois dernier : réformons l'Europe pour unifier le continent. Retarder le débat institutionnel risque de créer une Europe à deux vitesses, tout en détournant l'attention du véritable problème : l'UE, telle qu'elle est, n'est pas adaptée à sa mission… et encore moins avec 30 membres ou plus. »



