Renew Europe se félicite de la décision prise aujourd’hui par la Commission européenne d’infliger une amende significative à X pour ses manquements répétés au Règlement sur les services numériques (DSA). Cette décision envoie un message clair, attendu depuis longtemps : l’Europe n’autorisera aucune plateforme, quelle que soit sa taille ou son origine, à contourner le droit de l’Union.
La choix de ce jour confirme des violations liées à l’utilisation de conceptions trompeuses, au manque de transparence publicitaire et à l’accès insuffisant aux données pour les chercheurs - des problèmes que la Commission avait déjà mis en évidence dans ses conclusions préliminaires de juillet 2024. Il est essentiel que l’application du DSA se poursuive avec la même détermination à mesure que d’autres enquêtes avancent, notamment celles portant sur une éventuelle manipulation de l’algorithme de X.
À un moment où certains partenaires mondiaux se retirent d’une gouvernance numérique responsable, l’Europe doit faire preuve de fermeté et de cohérence. Le DSA constitue une pierre angulaire de l’approche de l’Union en matière de sécurité en ligne, de résilience démocratique et de responsabilité. Son application doit désormais être à la hauteur de son ambition.
Sandro Gozi (Modem, France), représentant de Renew Europe au sein du groupe de travail sur le DSA au Parlement européen, a déclaré :
«Cette décision, attendue depuis longtemps, doit marquer un tournant. Le DSA est une loi européenne, adoptée démocratiquement, et elle doit être respectée. Il n’appartient ni à des entreprises basées hors de l’UE, ni à quelque gouvernement étranger que ce soit, de dicter la manière dont l’Europe protège ses citoyens en ligne. Cette décision doit être le début d’une application plus rigoureuse et plus assurée. Les enquêtes en cours notamment celles sur la manipulation algorithmique, doivent se poursuivre sans hésitation.»
Sandro GoziRenew Europe MEP, France, Mouvement Démocrate
Renew Europe appelle la Commission et les autorités nationales à accélérer et renforcer la mise en œuvre du DSA. L’Union ne peut permettre à ceux qui cherchent à retarder, diluer ou entraver la loi d’influencer la sécurité et l’intégrité de l’espace numérique européen.